1 Mai 2011
Passionnée de broderie et de loisirs créatifs en globalité (voir mon autre site, si vous êtes intéressés), j’ai voulu voir de plus près la Capitale du Lin. C’était l’occasion ou jamais.
Son séchoir
Construit au début du 19ème siècle en brique et bois, son étage est entouré d’une multitude de volets qui s’ouvrent tous en même temps. Ce local servait aux fabricants de tissus à entreposer le coton.
Vers 1840, Doudeville devient un important centre de l’industrie textile. Une dizaine de fabricants employait 7 à 8000 personnes dans la région et les nombreux commerces de mercerie ont valu à cette ville le surnom de « Capitale du Lin ».
Le tissage mécanique remplace le tissage manuel à la fin du 19ème siècle et les tisserands quittent la région pour les grandes villes manufacturières de la région rouennaise.
Son hôtel de ville
Construit en brique et silex vers 1780, il abrite jusqu’au début du 19ème siècle le commerce des toiles de lin et de siamoises. Il est reconverti en 1852 en Hôtel de Ville ; le rez-de-chaussée servait de halles aux grains et de prison, alors que le premier étage abritait les locaux de la mairie et le palais de justice. La place accueille toujours le marché traditionnel le samedi et se transformait en champ de foire le 28 janvier à la Saint Charlemagne, le lundi de la Trinité et le lundi de la Saint Nicaise (deuxième d’octobre).
Son puits
Son office du tourisme