24 Avril 2011
Dimanche, visite du village Veules les Roses ; à ne pas faire le week-end, car noir de monde… Mais franchement la ballade vaut le déplacement.
La 1ère épreuve est de trouver une place pour se garer, ensuite, parcours pédestre… Un vrai régal pour les amateurs de vieilles pierres....
A l’aide du prospectus de la ville, il suffit de suivre les numéros…
Le couvent des pénitents
Le pigeonnier du vieux château (actuellement une propriété privée) ; il ne reste que d’épaisses murailles en grès de cet ancien château des vicomtes de Blosseville ; dans la cour d’entrée, se dresse un pigeonnier circulaire du 18ème siècle.
Les cressonnières, situées aux sources de la Veules, fournissent le cresson. Cette culture remonterait au 14ème siècle.
« La cressonnière était le jardin légumier de Dieppe. Le cresson de Veules est réputé pour son goût piquant très spécial et pour la finesse de ses feuilles. Unique salade d’hiver, elle était aussi très recherchée pour prévenir le scorbut. (…) Avant l’invention des bottes de caoutchouc, on portait, pour travailler dans les cressonnières, des sabots prolongés en bottes par des jambières de métal fixées ou surélevées par des semelles de bois ajoutées. Le bain de pied était garanti car l’eau s’infiltrait quand même (eau à 10° environ). (…)La culture du cresson débute fin juillet avec des semis ou du bouturage pour s’achever en mars. En fonction des levées et du développement de la plante, on la route pour la multiplier ; en effet, plus il y a de contacts avec le sol, plus le cresson se bouture. Au bout de 6 à 8 semaines, on commence la récolte des 2/3 du bassin, le 1/3 restant sert alors à relancer une autre production.» Office du tourisme de Veules-Les-Roses
Le vieux moulin
« Suite à l’abrogation des féodalités, cinq nouveaux moulins sont édifiés entre 1791 et 1797. La création du dernier en 1833, près des sources de la Veules suscita les foudres des autres meuniers qui invoquaient une baisse des eaux. Le revenu provenant de l’exploitation de la rivière était estimé à 18% de la totalité des ressources communales. A cette époque, les moulins tournent jour et nuit ; les familles locataires en tirent une existence aisée. L’économie liée à la rivière faisait prospérer le commerce (auberges, cabarets, cafés…) dont la clientèle variée, engendre la réprobation des « honnêtes gens ». Office du tourisme de Veules-Les-Roses
La cache que nous n'avons pu prendre, à cause de la foule !! Vente de cresson oblige....
Les arbres fruitiers sont tous en fleurs, c’est magnifique !
Les bords de la Veules
« Le gué de l’abreuvoir était autrefois la seule entrée routière de Veules. L’abreuvoir constituait la réserve d’eau du village : les bêtes venaient boire, les habitants remplissaient leurs citernes, lavaient leur linge ou encore dégraissaient les toisons des moutons… Lors des années de sécheresse, les cultivateurs des environs venaient même jusqu’à l’abreuvoir afin de remplir leur tonne d’eau avec des seaux. » Office du tourisme de Veules-Les-Roses
Animal carnassier, la truite Fario (du latin « Salmo trutta fario ») est très présente dans la Veules ; c’est un poisson sensible aux pollutions industrielles, agricoles et domestiques. Sa protection passe d’abord par la restauration des milieux aquatiques ; les truites de la Veules sont issues pour partie des frayères mais aussi d’un repeuplement assuré par la Municipalité et la Fédération de Pêche et de Pisciculture.
Canard de la Veules
Le moulin Anquetil
« Destiné à l’origine au broyage des produits agricoles (céréales, oléagineux), il est progressivement affecté à l’animation des machines (marteau de forge, moulin à foulon, souflet) puis à la production de toute l’énergie nécessaire aux ateliers mécaniques (scies, pompes, machines tournantes…) Fragilisé du fait d’une utilisation exclusive du bois dans sa conception, il fut progressivement renforcé par des pièces métalliques. Le moulin Anquetil a fonctionné jusqu’à sa destruction en juin 1940 lors de la bataille de Veules. Seuls le bief, les bases des murs, la roue à aubes et une roue à engrenage en métal sont conservés. » Office du tourisme de Veules-Les-Roses
Le moulin des Aieux
« Construit au 18ème siècle, il a produit de l’huile jusqu’en 1789. Il est ensuite laissé inactif pendant dix ans. En 1806, il est transformé en moulin à blé et reste en activité jusqu’en 1952. Sa roue, entièrement rénovée, tourne de nouveau. (…) Il est aujourd’hui le seul moulin ayant gardé sont mécanisme intérieur sur trois étages.» Office du tourisme de Veules-Les-Roses
Le cours de la Veules
L’hôtel des voyageurs
« Cette demeure de style normand construite en 1577 a été réédifiée un siècle plus tard puis remaniée au 19ème siècle. Ancien Relais de Poste, successivement transformé en Maison de charité, presbytère de l’Eglise Saint Martin, maison de ferme après la Révolution, Hôtel des voyages durant un demi-siècle puis colonie de vacances, avant d’être aujourd’hui un hébergement touristique. » Office du tourisme de Veules-Les-Roses
Le moulin du marché
« Situé sur la rive gauche de la Veules, il appartenait à l’abbaye de Fécamp. Sa gestion était confiée, par bail, à des fermiers. En 1864, il est transformé en moulin à foulon pour le lin. L’utilisation de l’énergie hydraulique s’est faite jusqu’au milieu du 19ème siècle par des roues verticales traditionnelles progressivement améliorées. La turbine horizontale, entièrement métallique, inventée par Benoît Fourneyron en 1827, plus légère, plus puissante, s’est rapidement répandue dès 1830 dans une industrie en plein essor. C’est ainsi qu’en 1910 ce moulin abrite la 1ère turbine qui produit et alimente Veules en électricité ». Office du tourisme de Veules-Les-Roses
Hommage à Victor Hugo
En souvenir des séjours faits par Victor Hugo à Veules Les Roses, en visite chez son ami Paul Meurice (1879, 1880 et 1882), la Ville de Paris a accordé un fragment du monument parisien élevé à la gloire de l’écrivain en 1902.
Les bas reliefs représentent
- Victor Hugo reçu au Parnasse par les poètes de tous les temps : Homère, Dante, Ronsard, Molière (sculpture d’ALLARD)
- Victor Hugo entouré des personnages les plus célèbres de ses romans : Esméralda et Quasimodo (sans oublier sa chèvre !), la Flécharde et ses enfants, Jean Valjean, Gavroche et Cosette, Gilliat et la pieuvre (sculpture de BARRIAS)
- Victor Hugo à la tribune de l’Assemblée Nationale (sculpture d’ALLARD)
Voilà, la journée tire sur sa fin ; c'était une superbe ballade sous un soleil d'été...Enfin presque ; il est vrai que nous ne sommes qu'au mois d'avril, mais franchement...
Alors nous terminons cette bien agréable dimanche estival, le soir, au bord de la falaise de Sotteville.